Ce n’était pourtant pas majoritairement le moment le plus parfait d’une journée comme on l’entendrait, mais le rosé coulait dans ma gorge, dans mes veines, et j’entrevoyais enfin les possibles.

Bon sang, ma vie m’appartenait, à condition que je sache parfaitement de quoi elle était fondée.

J’entrepris ce soir là les plus profondes fouilles de mes méandres, incapables de prédire la forme que prendraient tant d’odeurs, de visages, de lieux ainsi déterrés.

Mais j’avais réveillé mes esprits, il appartenait maintenant de les calmer.

J’allais gratter jusqu ‘à mes poutres, celles que j’avais encimentées.

Pour poursuivre la route ensemble...
Tout se passe toujours sous terre, Dan

Je ne suis pas fière d’écrire ceci. J’aurais voulu des bâtisses solides, je vois des boules de paille s’envoler derrière les vitres sales sur les villes fantômes de pays que je n’ai jamais vus. Parce que je ne veux pas les voir. Parce que l’ensemble détonne. N’est plus possible. Ravale.

Ma condition parisienne, ou femme qui lit à moitié hors de ton lit

« Les codes de la péripatéticienne et du vulgaire sont plus que jamais la tendance automne-hiver 2009 », lis-je dans les dernières fulgurantes pages « Mode » du Nouvel Observateur, il y a quelques temps de cela. Et merde. L’inquiétude me prend. Ah bon, cela ne suffisait pas de sortir sans jupe ni pantalon, > Lire plus

Jacques Chessex, alcool et résistance

"Geneviève Bridel : (...) C'est le vertige alors qui vous attirait dans l'alcool ? Jacques Chessex: Non, c'est le culte de la paresse. La consommation régulière et massive d'alcool entretenait en moi une sorte de paresse musicienne, peuplée, harmonieuse et immobile. Je ne buvais pas de manière gesticulatrice, je n'ai > Lire plus

Le lien

Il y a bien un lien, songea-t-elle en attendant que sa base durcissante sèche. En dehors du grand rire profond, celui qui ne lâche jamais et exténue les désespérances. Il y a un lien, son mors éclate mes commissures. D’ailleurs. Il y a obligatoirement un lien, et si je le > Lire plus

Ceci est mon cercle, ceci est mon corps, ceci n’est pas vrai

Il m’est impossible d’apprendre à me taire, c’est vrai. Laisser le rire, peut-être, et la pupille sensible. Si trop de bruit se retirer. La gorge ferme, et les racines solides. Et le mental, le mental d’acier durcit, coulé, moulé et sans fissures, la vierge et le moral de fer, parce > Lire plus

Jack

Il s’appelle Jack. Bordel, mais cette lumière me brûle et c’est insensé comme je me rappelle son regard pénétrant, s’immisçant dans mes recoins sans ciller. Il était assis tout seul dans cette grande salle baroque, il regardait le spectacle sans le voir, absenté depuis un temps incalculable dans son petit > Lire plus