Ce n’était pourtant pas le moment le plus parfait d’une journée comme on l’entendrait, mais le rosé coulait dans ma gorge, dans mes veines, et j’entrevoyais enfin les possibles.

Bon sang, ma vie m’appartenait, à condition que je sache parfaitement sur quoi elle était fondée.

J’entrepris ce soir là les plus profondes fouilles de mes méandres, incapables de prédire la forme que prendraient tant d’odeurs, de visages, de lieux ainsi déterrés.

Mais j’avais réveillé mes esprits, il appartenait maintenant de les calmer.

J’allais gratter jusqu‘à mes poutres, celles que j’avais encimentées.

 

Pour poursuivre la route ensemble...
La Réaction

Ce que je constate sur ma route, que j’ai donc prise très jeune la mort dans l’âme comprenant bien que je ne trouverais aucun répit immobile, c’est la multitude de bourgs que j’ai déjà traversés, sans éprouver la nécessité d’y séjourner plus longtemps.

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