Ce n’était pourtant pas majoritairement le moment le plus parfait d’une journée comme on l’entendrait, mais le rosé coulait dans ma gorge, dans mes veines, et j’entrevoyais enfin les possibles.
Bon sang, ma vie m’appartenait, à condition que je sache parfaitement de quoi elle était fondée.
J’entrepris ce soir là les plus profondes fouilles de mes méandres, incapables de prédire la forme que prendraient tant d’odeurs, de visages, de lieux ainsi déterrés.
Mais j’avais réveillé mes esprits, il appartenait maintenant de les calmer.
J’allais gratter jusqu ‘à mes poutres, celles que j’avais encimentées.
« T’as qu’à lire Kirikou. » Qu’il me balance. Je lui demande « ah bon, et pourquoi ? » « Et bien tu saurais que la sorcière a une épine dans le dos, et que c’est peut-être comme moi, peut-être que moi aussi je souffre. » Il vient d’avoir sept ans, je n’ai pas lu Kirikou, et > Lire plus
Je ne suis pas fière d’écrire ceci. J’aurais voulu des bâtisses solides, je vois des boules de paille s’envoler derrière les vitres sales sur les villes fantômes de pays que je n’ai jamais vus. Parce que je ne veux pas les voir. Parce que l’ensemble détonne. N’est plus possible. Ravale.
Ils croient que je m’en fous, ils croient que je ne ressens rien sous prétexte que mon visage est flétri et que les yeux me sortent de la tête tandis que je parcours le journal hippique une bouteille à la main. Ils ressentent les choses de façon si CHARMANTE, les > Lire plus
Quand le brouhaha s’est apaisé, le prince a dit : ce que vous construisez et ce que vous construirez, ce que vous faites et de que vous ferez, tout n’est que déception et mensonge. Ce que vous pensez et ce que vous penserez est ridicule. Vous pensez car vous avez peur. > Lire plus
"Geneviève Bridel : (...) C'est le vertige alors qui vous attirait dans l'alcool ? Jacques Chessex: Non, c'est le culte de la paresse. La consommation régulière et massive d'alcool entretenait en moi une sorte de paresse musicienne, peuplée, harmonieuse et immobile. Je ne buvais pas de manière gesticulatrice, je n'ai > Lire plus
On a derrière nous, en ombre qui attend sur le chemin, l’année. Cette année d’impatiences, de labeurs, de souffrances, parfois. Une année d’éclats de voix et de rires, de peurs paniques, de nausées du décalage. Une année de crashs et de festins lugubres, de discours mécaniques dans des postes éreintés, > Lire plus