J’ai recompté les poings levés, caressé l’espoir.
Dans les ténèbres calculées, en attendant ma nuit, j’ai cherché la sortie.
J’ai prié pour dormir, souri pour sourire.
Je n’ai rien trouvé des miracles promis entre deux impatientes lectures.
Concentrée sur mon ventre, j’ai entamé la soie, tissé deux rêves entre d’improbables doigts.
Je n’ai rien retenu des paroles en boucle.
J’ai perdu ton temps.
Je ne suis plus seule en attendant la nuit. J’ai les bruissements d’un dehors craintif, j’ai les odeurs d’une maison immobile, j’ai la rage tranquille de plusieurs cœurs. J’ai le jour au fond de tes yeux noirs.
Crédits : Do Not Let Us Die In The Dark Night Of This Cold Winter
Pour poursuivre la route ensemble...
Le bruit du poète
Je venais vérifier un fracassement, comme on souffle un vieux feu de loin, sachant qu’on ne risque plus rien d’une haleine figée par les stupéfiants. Je suis rentrée maintenant, à vol d'oiseau, plus si loin de toi. J’écoute le silence lyrique, celui qui s’écoule en boucles onctueuses sur les places > Lire plus
Jack
Il s’appelle Jack. Je sais qui il est, Monsieur, mais cette lumière me brûle et... c’est insensé comme je me rappelle son regard pénétrant, s’immisçant dans mes recoins sans ciller. Il... était assis tout seul dans cette grande salle baroque, il regardait le spectacle sans le voir, absenté depuis un > Lire plus
Début
Ce n’était pourtant pas le moment le plus parfait d’une journée comme on l’entendrait, mais le rosé coulait dans ma gorge, dans mes veines, et j’entrevoyais enfin les possibles. Bon sang, ma vie m’appartenait, à condition que je sache parfaitement sur quoi elle était fondée. J’entrepris ce soir là les > Lire plus
GJ Jane I – Un gilet jaune pour se battre, pleurer, crier, tenir
Mettre un gilet, et refuser. Bloquer. Moins marcher, qui apparut plus tard, que camper. Tenir son coin, sa citadelle intérieure et son rond-point, et ponctuellement arrêter la circulation et la frénésie industrielle et commerciale pour que chacun fasse son bilan. Nous montrer, et faire les présentations.
Le réel entre nous, uniquement le réel
Alors je te sens revenir me chercher, réclamer ta place et la défendre. Tu les assommes tous d’une attention rapide, sauvage, la seule que tu pourras et que je bois avidement comme une eau désinfectée au milieu du cloaque.