J’ai recompté les poings levés, caressé l’espoir.
Dans les ténèbres calculées, en attendant ma nuit, j’ai cherché la sortie.
J’ai prié pour dormir, souri pour sourire.
Je n’ai rien trouvé des miracles promis entre deux impatientes lectures.
Concentrée sur mon ventre, j’ai entamé la soie, tissé deux rêves entre d’improbables doigts.
Je n’ai rien retenu des paroles en boucle.
J’ai perdu ton temps.
Je ne suis plus seule en attendant la nuit. J’ai les bruissements d’un dehors craintif, j’ai les odeurs d’une maison immobile, j’ai la rage tranquille de plusieurs cœurs. J’ai le jour au fond de tes yeux noirs.
Crédits : Do Not Let Us Die In The Dark Night Of This Cold Winter
Pour poursuivre la route ensemble...
Tout se passe toujours sous terre, Dan
Je ne suis pas fière d’écrire ceci. J’aurais voulu des bâtisses solides, je vois des boules de paille s’envoler derrière les vitres sales sur les villes fantômes de pays que je n’ai jamais vus. Parce que je ne veux pas les voir. Parce que l’ensemble détonne. N’est plus possible. Ravale.
– 1 | Démembrement et mise à feu
Lundi 03 février 2003 Il est peut-être en train de se passer quelque chose de décisif pour moi. Comme si mon corps se façonnait, se métamorphosait douloureusement pour accepter enfin l’évidence. L’état de trouble est passé. C’est de l’amour maintenant. Il ne faut plus avoir peur des mots. Alors, si > Lire plus
Balthazar dans mon ventre
C’est la force de son ombre qui soutient sa stature. Et le rictus balafre un visage fatigué. Je n’avais jamais vu la puissante majesté d’un vrai désespéré. Et pourtant elle s’incarne dans cette grâce dépitée, forcenée de se taire. On me dit, je l’entends, prose guerrière, culte du héros. Je > Lire plus
Cybèle, ce soir
Eux, tous, les innommables, que je ne suis même plus sûre de pouvoir dénombrer. La grande conspiration prête-à-porter et exaltée, bronzée, active. Négligée.
Rues barbares et loup solitaire
À propos de Rues barbares. Survivre en ville, de Vol West et Piero san Giorgio | « Je salue le courage des forces de l’ordre » serait d’ailleurs, à n’en point douter, la phrase furieusement tendance en ouverture de toutes les soirées de fin d’année parisiennes.