Quelque chose m’a frappé aujourd’hui,
Je t’ai regardé et me suis demandé si tu voyais les choses comme moi,
Les gens tiennent à nous blâmer
Ça m’a frappé aujourd’hui
Nous le prenons mal tout le temps,
Pourquoi ne pas laisser passer ?
Réponds moi seulement, tu as changé d’avis
Nous nous battons avec les yeux de l’aveugle
En le prenant mal
Encore maintenant,
Nous nous sentons comme des papiers qui vous étouffent toutes les nuits,
Ils me disent « Fils, nous te désirons, sois insaisissable mais ne t’éloigne pas trop »
Puisque nous formons les nouveaux garçons à tromper leurs proches
Puisque tu danses là où les chiens se décomposent, en chiant de l’ecstasy,
Tu n’es qu’un allié du parasite lubrique
Louant le Roi vierge, je t’aime pourtant dans tes escarpins à la « baise-moi » et ta robe agile qui traîne
Oh, habille-toi, mon enfant, car je les entends arriver,
Pour tout ce que nous avons vu, pour tout ce que nous avons dit,
Nous sommes les morts
Quelque chose m’a ému ce matin
Je t’ai regardé et j’ai compté toutes les fois où on a couché ensemble,
Serrant notre amour à travers la nuit
En sachant que c’était juste
Maintenant j’espère que quelqu’un va faire attention à moi
Vivant dans le souffle d’un espoir à partager
Assuré, au nom des fils de notre amour, que quelqu’un va me remarquer
Mais maintenant,
Nous sommes les créatures montantes d’aujourd’hui, bloquées dans le film version longue de demain,
Le paradis est sur l’oreiller, son silence concurrence l’enfer
C’est un service 24h/24, garanti pour te faire parler
Les rues sont pleines d’une foule d’hommes
Disposés à être pendus et enterrés
Et les rideaux légendaires sont tirés autour de la Chute des naissances
Qui te suce pendant que tu dors
C’est le théâtre des financiers, compte-les, 50 par table
Blancs et dressés pour tuer
Oh, caresse-toi, mon scandaleux,
Puisque mes mains sont tout sauf flétries
Oh habille toi, mon enfant, car je les entends dans les escaliers
Pour tout ce que nous avons vu, pour tout ce que nous avons fait
Nous sommes les morts
Traduction libre de We Are The Dead, David Bowie