Paméla Ramos
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Mon bison au fond du puits

Mon bison au fond du puits

par Paméla Ramos | 14 janvier 2019 | Chronique Si tous moi non, Chroniques - Journal, Ptits Bisons : livres jeunesse

À propos de GAYA WISNIEWSKI, MON BISON, 2018 Cela prend trois lignes accrochées en haut, puis tout un blanc cendré qui nous laisse pantois. Au centre droit, cachant ses coins emboutis de vieil album cogné, une tache noire en aime une autre et dans la friction du...

It's a joy to be hidden, but disaster not to be found.

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🕳️ 00h04 – Supporte le froid 🕳️ 00h03 – Réjouis-toi ! 🕳️ 00h02 - Admettons 🕳️ 00h01 - Le grand homme qui ne voulait pas mourir Amis des profondeurs, La civilisation des débris – Gilbert Romeyer Dherbey, Les Choses mêmes // Il paraît mercredi et c'est avec une vive émotion que je le tiens ce jour entre mes mains. Merci à toi l'éditrice @persitchka pour tes doigts, ton âme et tes mots de fée, tout ce que tu touches devient or ! Ta confiance m'honore. 🦜♦️Love birds songlines – Ali Cobby Eckermann, Ruby Moonlight L’innocence cabrée – J.M. Coetzee, Michael K, sa vie, son temps [ à propos d'un homme qui traverse la guerre mais ne la fera pas.]

Pile à lire

"- Un poème, tu vois, un bon poème, proclama-t-il un jour, c'est une balle à tête explosive tirée à bout portant avec un silencieux. Elle te fait un putain de soleil à l'intérieur dans un grand calme." Continuant sur la crête des origines de la création, je ressors ce livre fétiche, ici en édition complète, dont certains beaux morceaux furent d'abord publiés ça et là (comme Le feu sacré, chez Julliard, ou Les Aubes sauvages - de mémoire, à vérifier). Otte, belge retiré du bruit mais bien encore de ce monde - et si éternellement jeune, férocement jeune, ne jouit d'aucun écho en ces lieux (à ma connaissance) et comme tout secret bien gardé, il faut parfois se permettre de l'éventer aux oreilles amies et concernées afin qu'elles le recueillent et sachent faire perdurer ce qui le doit. Ayant terminé d'un souffle et sans oser le reprendre, du même auteur, "Présence d'esprit", recueil sur la littérature paru en 2010, étincelant de formules magiques (et bientot en chronique sur @pamelaramos_bloglivres ), je repars, à rebours, à la charnière de lumière de son œuvre qui, si je ne me trompe pas, par ce recueil poétique et les nouvelles Les Filles de l'ombre (en commande), vient fracturer une trajectoire qui s'était- assez logiquement- d'abord placée sous les auspices de l'amer. (Palace Forever, Fiasco, Journal d'un cœur sec). Je retrouve, en rangeant, ce livre et l'ouvrant au hasard tombe sur le chapitre "Le malheur de sentir", sur une thèse archaïque donc, présocratique, d'Anaxagore (superbe nom pour un chat, note de la passeuse), qui, procédant dans sa parole poétique par paradoxes et provocation (La neige est noire, le soleil une pierre incandescente, la lune une terre et l'apparaître consiste à voir l'invisible...) affirme que toute sensation est douleur. C'est parfait pour un vendredi. [Ma conception de la fête ne contemporanise pas souvent avec la vôtre je sais bien... moi cela me ravit.] Inlassable poursuivante en solitaire des créatures de l'Atlantique et d'ailleurs, une fois ce monstre doux entre mes mains je n'ai pu le rendre à son étal. En bilingue latin français, dans une édition amplement commentée, ce qui s'apparente au premier traité véritable sur le genre élégiaque, écrit en 1621. L'iris sera mon fil conducteur entre la publication précédente et celle-ci. En bilingue, pour mieux découvrir cette poète dont j'avais déjà lu L'iris sauvage. Je ne le savais pas en l'acquérant, mais cette année est apparemment le 60e anniversaire de la première édition de ces poèmes illustrés par Georges Braque ( et Jean Arp). Il y a des écrivains que je découvre peu à peu, pas à pas, finissant par recomposer leur univers (douce illusion), et ceux qui, plus étrangement, me font accumuler leurs livres sans que je n'en ouvre jamais un seul, comme Philip Roth. Cher Philip, je ne sais si, ni quand viendra ton tour, mais tu commences à prendre place !

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