Il s’agit de traverser la profondeur et d’en revenir délivré, fraternel.
Jean-Pierre Richard, Poésie et profondeur

But I’m not in charge here I’ve already crossed that line
I’m a victim to this anarchistic heart of mine

Rebekka Karijord

Lui s’avance campé, excédé et suant quelques bières enfournées avant de sortir, brûlé dans ses habits noirs et ses baskets rouges. Cela fait trop longtemps qu’il fait trop chaud dans ce Sud-Ouest lamentable qu’il regrette d’avoir choisi pour s’y installer, après son départ de Niort. Il s’assoit devant un caveau accessible du cimetière de la Chartreuse, prend une photo plaquée et floue où il montre ses gencives sur son téléphone de plus de deux ans, puis l’envoie sans rien en attendre sur Instagram et Facebook. Il attend quand même, changeant souvent d’avis, regarde les pigeons, essaye de respirer. Reprend le téléphone, vérifie l’application qu’il doit rafraîchir pour s’assurer qu’il n’y a encore aucune notification. Tout le monde s’en fout, ou tout le monde dort, ou personne ne le voit, entre deux pubs pour des sandales qui redressent les hallux valgus et les vidéos carrées indignées des abandons de chiens pendant les vacances, dans le silence le plus total. Soudain, une pastille rouge. Il clique : cela commence. On commence à l’aimer un peu. Il referme l’appli en haussant les épaules. C’est un malentendu. Personne ne peut aimer un type comme lui. Ces démonstrations numériques, elles proviennent de paumés qui se rassurent parce qu’ils n’en sont pas là, de nymphos moches qui ne franchiraient jamais son pieu, de victimes dépitées de se casser les ongles sur une vie fade, d’écrivains ratés qui espèrent qu’on partagera en retour leurs poèmes écrits avec les pieds, toute une faune qu’il connaît par cœur et dont il s’est fait le roi à défaut de plus brillant. Il y a même des mères de famille survivalistes du dimanche, qui détaillent tous les livres qu’elles lisent, l’angoisse. Tout ce beau monde, ce n’est pas de l’amour, il le sait très bien. C’est une bête question de dopamine. Ils veulent quelque chose, et lui ne sait pas quoi donner. Le peu qu’il a construit, il ne peut pas le partager, pas encore. Qu’ils se démerdent avec ma gueule de guignol entre deux tombes, c’est bon pour ma légende, et personne n’ira voir plus loin.

Lui, c’est David. Il écrit à des tueurs en prison depuis sept, huit ans. Il a commencé parce que c’était possible, et même facile. Leurs adresses sont disponibles sur Internet, et ils répondent tous, ou presque. Il a bien un petit don d’expression, il peint à l’encre de Chine des mecs déformés et sans yeux, des bouches cousues, des chairs ouvertes. Il a beaucoup lu, et sait aligner quelques mots. Il a donc écrit un livre sur ces correspondances, peu calibré, foutraque, intime. Et il se trouve que je l’ai lu, à la faveur d’une rôde, après l’avoir savamment observé de loin, intriguée. Je me suis imaginée en traque de cet observateur du chaos, abîme des abîmes, regardant au fond de celui qui regarde au fond, me demandant ce qui pourrait bien s’y trouver, quelle clé universelle – s’il en existe encore à découvrir, pouvait m’attendre sagement dans ces entrailles sorties. Il faut dire que depuis quelques années, ayant peur d’absolument tout, je n’ai plus peur de rien. Pas de hiérarchie, chaque pas peut exploser, chaque tournant révéler un mur. Les mots qu’on m’adresse semblent tous trempés dans du poison de dendrobate, et même s’ils ne visaient aucun organe vital, me frôlant, ils me contaminent et me promettent une agonie fastidieuse. Et pourtant, malgré tout, je ne meurs pas. Pas encore. Alors m’approcher du gouffre de David, je n’en avais pas grand peur, non. La même que toutes les autres.

De nuit, David s’entoure de ce qui se fait de plus abominable, le nec plus ultra du sadisme, à la pointe de la mort. De jour, il s’occupe de déficients mentaux, écrasé par les consignes stupides, les collègues vides et les rotations infernales. Son appartement, vétuste, est pollué par les bruits d’une voisine sénile et méchante, embrumé d’une touffeur persistante, même lorsque le reste du pays rouvre les fenêtres.

Du moins, c’est ce qu’il entend qu’on retienne de lui. Un type peu commode, à l’aura barrée d’un grand « Non » en lettres de sang. Pas le moins du monde un héros, mais un brisé nerveux, qui ronge ses poings en regardant la police embarquer gratuitement, sous ses fenêtres, le chien d’un SDF en panique de perdre son seul ami. Il se retrouve compatissant dans un grand tremblement muet, étonné sans doute d’être encore si concerné par la peine d’un autre qui s’invite tambour battant, comme si c’était la sienne. Alors, déjà, une trappe s’ouvre et quelque chose de trop cordial lui échappe. Il devient plus mouvant, s’étale, se reprend. Trop tard, un peu de lumière est passée, attirant l’insecte pompeur de sang vif que je suis. Je crois entrapercevoir quelque chose, mais la porte est immédiatement refermée à coup de pied. Il me faudra y retourner.

Comme tous les êtres à l’âme pelée, aux provocations inadmissibles et à la mise carnassière et ornée, David s’avère assez vite un interlocuteur affable, sensible, disponible et sensé. D’une politesse parfois excessive, comme mimée, d’un qui ne met jamais de costumes et s’en procure par nécessité un très bien fait, mais pas le bon, il se contrôle et s’équilibre à la gaine d’un mental qui est son seul allié. Lorsque vous l’entendez détailler sereinement, par le menu, ce qui semble avoir présidé à sa constitution mentale, la première chose qui frappe est sa tenue. De même, au fil de pages qui refusent le spectacle gratuit, pourtant si attendu d’une publication sulfureuse promettant de croustillantes révélations sur les abominables sires enchaînés au cachot, la plume est posée, contractée vers l’objectif de plaider pour sa propre cause, ce que personne d’autre, il l’a bien compris, ne fera jamais.

J’ai moi-même hésité longuement à écrire cette note. Non littéraire, Les mots du mal, au carrefour du documentaire (qu’écrivent les tueurs incarcérés aujourd’hui pour des crimes atroces à leurs correspondants ? Comment fonctionne le marché de la murderabilia, où des collectionneurs s’échangent et se vendent parfois à prix d’or les dessins, autographes, objets appartenant aux tueurs les plus fameux ? Quelles différences trouve-t-on entre les institutions pénales américaines, anglaises, françaises ? Comment se passe une journée en prison pour ces types ?), de la confession et du récit social, ne m’apparaissait pas comme un ouvrage prioritaire à faire entrer dans ma bibliothèque des repliés.

Mais mon instinct, surpuissant, revint plusieurs fois à la charge, m’intimant de trouver ce qu’il fallait en dire, grondant obscurément dans de fugaces pensées, alors que je modélisais pour la centième fois ma réaction face à un homme suprêmement intolérable, d’une toxicité sans rémission, s’il m’était donné de le tuer de mes mains.

Il y a dans ce livre quelque chose que je n’avais pas encore lu dans le domaine du true crime : un dépouillement, un va-tout, un acte puissamment paradoxal de cracheur de feu dont le risque du geste, ce maniement d’élément primitif pour un spectacle qui peut tuer, fait la lumière sur la poix de ses congénères frileux, restés dans les tribunes, derrière les barrières de sécurité. David devient d’abord David B. Deckard, pseudo prudent pour éviter les premiers périls, qu’il abandonne progressivement comme une mue devenue trop petite : David Brocourt, l’artiste, se dresse.

Autoportrait_David_Brocourt

Autoportrait. David Brocourt

Et il n’est pas formaté. Son livre, fourmillant de pistes, s’avère parfois naïf, incongru. Je pense à certaines visions du monde auxquelles il se risque, pas toujours époustouflantes mais révélant un souci de véracité des échanges, de rectitude et de grand soin, de discipline et d’ordre pur, cet ordre appelé de ses vœux lorsque le désastre intime est complet (voir à ce propos ma note sur La résistance, d’Ernesto Sabato). Je pense à un entretien donné par une collectionneuse d’art morbide, au beau milieu de l’ouvrage, qui n’a pas de profondeur, frôle l’anecdotique pénible et baisse le niveau général en le réduisant malheureusement à ce que David essaye d’éviter tout le reste du temps : une démonstration de médiocrité, de gouffres mal gérés. Mais ici alors se profile un malaise salutaire : la version noble n’est pas la version réelle, et ce livre est bien réel, pas un de ces foutus témoignages lissés par un nègre, cassés et reconstruits par une équipe de storytelling, dessinés pour les points Relay. Insatisfaits généralement, nous devrons composer, tous les jours, le dos glacé par le rappel de ces êtres minimes, pas bien stupéfiants, banals, vides. Qui se justifient dans les meilleures tautologies du moment, en dernier recours, d’être ce qu’ils sont, sans pouvoir se changer mais en se donnant le droit de pouvoir changer sans cesse. Et demandent qu’on les accepte tels, des enveloppes balafrées, instables, qui vous feront faux bonds sur plans foireux parce qu’elles ne savent pas se repérer dans le noir qu’elles convoquent à longueur de temps, qu’elles ont tué le pilote et se crashent à longueur de temps, sur tout le monde.
David B. Deckard, qui est déjà dépouillé en David Brocourt, a réanimé son pilote in extremis, cependant. Il a redressé son avion en piqué dans de gigantesques efforts, et écrit ce livre qui suit ces turbulences jusque dans sa construction impromptue. Au milieu de ces renseignements infernaux, où l’on apprend ou redécouvre les actes insensés commis par ses correspondants, dépourvus d’une dramatisation fictionnelle mais au contraire rendus encore plus stridents, affreux, par les détails quotidiens, banals, qu’ils affrontent depuis en prison, en attendant leur exécution ou leur cancer, on voit un homme se construire et se défendre. Tout proche d’eux, il s’en démarque, il est sauvé.

Toujours aussi obscurément, tâtonnant pour reconnaître l’objet, je tournais autour de la résolution du mystère de cette lecture : que m’avait-elle injecté de si pertinent, quelle fragilité mal soignée, quel « passage » comme on dit de ces quelques notes que vous n’arrivez pas à muscler lorsque vous apprenez à chanter, avait-elle découvert ?

J’ai compris ce qui avait touché la corde sensible, du moins, j’ai mis un mot exact dessus lorsque j’ai pris la mesure de l’étendue du tableau de David. David était lié. D’une ligne de valeurs, de l’artiste peintre et d’écriture, et, comme nous le verrions ensuite, d’une lignée. Il en donne la clé principale dans un entretien récent avec Etienne Ruhaud, à propos de sa peinture et ses dessins, il est obsédé par le Ma japonais, l’équilibre en toute chose, la place réservée au vide. Pour le sentir, le réaliser parfaitement, il convient de tracer ses créations d’une ligne, sans lever la main, le moins possible du moins. Cette ligne est son pilote, cette ligne le tient. Mais peut-être est-elle aussi une malédiction, qui lui empêche de se libérer complètement.

Je veux dire que je l’avais sous les yeux depuis tout ce temps, mais qui s’intéresse à la globalité d’un être fragmenté en autant de membres qu’il congèle lui-même, qu’il coule dans l’ambre pour nous les donner, quand cela lui chante, un bout dans un livre, un autre dans un entretien, un suivant dans une peinture, un ongle à retrouver sous le tapis de son compte Instagram, quelques cheveux dans la baignoire de ses commentaires sur Facebook ? Ce que je reconstituais avait-il même une chance infime de s’approcher de ce qu’il y a de plus passionnant, au fond : la découverte d’un Autre comme si c’était soi-même, la recherche bienveillante de ce qui brille dans la merde, de ce qu’on pourrait choisir de retenir, pour une fois, si l’on accepte d’éteindre pour une heure la lampe de flic braquée sur les travers si commodes d’un taré à rejeter ? Si on pouvait le faire, s’y plier malgré le dégoût de certains aspects ostensiblement odieux, si on pouvait surmonter l’horreur, au moins celle de celui qui ne condamne pas si facilement à mort un tueur d’enfants, avant de pouvoir s’approcher du tueur en lui-même, est-ce qu’on aurait une chance de passer dans ce feu si vif qu’il nous délesterait de quelques inutiles scories encore accrochées à notre propre psyché en combustion lente, permanente ? Et si nous avions, au fond de nous, l’instinct terrible de ne pas toujours reprocher aux meurtriers ce qu’ils sont, si nous n’étions pas si certains de notre vertu inébranlable « éventée dès qu’elle est vantée », si, oui, nous assumions parfaitement la nécessité de la violence, de la purge, du déluge qui fait de la place, alors ne vaudrait-il pas la peine de le savoir une fois pour toutes et de conformer ses discours à ses tripes ?

La partie de son livre intitulée Postface, qu’il m’avoua avoir regretté, ou du moins dont il ne cessa de douter à la suite de sa publication, fut pourtant la détonation mentale qui acheva de me souffler, à la fin de plus de 300 pages autrement éprouvantes, puisque soulevant maintes questions fondamentales à la suite de celles évoquées ci-dessus. Postulat risqué, à contre-pied des bouquins sensationnalistes du genre, David fournit la matière qu’il ne sait sans doute pas encore être la plus précieuse. Il nous défie de regarder celui qui tient la plume, face aux Goliath qui lui répondent. Il nous raconte sa jeune vie, celle que tous les écrivains du réel et du sordide essayent d’attraper dans leurs mailles, celle qu’aucun de nos journalistes n’a réussi à rendre sans misérabilisme ni condescendance, celle, parfaitement invisible, qu’ont vécue des dizaines de mes amis sombres de lycée et de fac, qui, grandissant, ne mourant plus si jeunes, n’ont pas rejoint le rang non, ce serait encore trop simple, mais ont renoncé à se faire entendre. Se sont avoué vaincus, savaient qu’ils le seraient toujours. Ces écorchés qui n’avaient pas la moindre chance mais une force immense, et que je n’ai jamais cessé d’aimer un foutu jour de ma vie, sans que cela ne leur serve jamais à rien de suffisant.

Leur point commun : une lignée trop lourde. Des parents dépassés, inutiles, toxiques, affairés à rester des enfants de, incapables de se constituer prisonniers de leur progéniture et de lui rendre les armes, la seule attitude qui peut encore rectifier le monde. La seule rectitude qui va changer quelque chose, puisqu’elle va forger ou non le destin d’au moins un autre. Ce seul autre, cet atome perdu que tu peux aimer sans condition, que tu peux protéger au prix de ta vie, le seul dernier combat des guerriers inemployés lorsque les guerres deviennent invisibles, hors de portée : porter, donner au monde un bout de lumière, ne jamais y renoncer, ne jamais lui demander de conditions, de rendre monnaie, l’encourager sans lui mentir, et lui tenir les filets. En prendre plein la gueule et tenir bon la rampe, lui montrer qu’il reste quelque chose debout, qu’on l’a mis en grande difficulté en le balançant dans le monde, mais qu’il n’y sera seul que si on lui tournait le dos avant de mourir. Qu’on va mourir, si possible avant lui, et qu’il pourra se tenir sur nos os, communs ; dont il n’aura pas la honte cuisante qu’ont tous ces réprouvés du gène, lorsqu’ils découvrent en face d’eux une amibe, un danger, un grand charnier plutôt qu’un tuteur souple et discret.

La mère de David telle qu’il la décrit avec froideur et tristesse fait plus peur, elle tord plus puissamment le ventre qu’Ian Brady qui dépèce des petits garçons dans la lande anglaise, avec sa copine. Parce qu’elle est banale, reproduite en série, bien plus commune qu’un tueur exceptionnel. Elle s’est suicidée après avoir erré sans fin, en victime sans bourreau, sur une terre de cauchemars, ce qui constitue la suprême offense à infliger à son enfant. Si la source du logiciel est reniée par son créateur, que peut-il bien lui rester, à lui, programmé par cette épouvante ? C’est si profond, si viscéral comme abandon, si terminal qu’il est compréhensible qu’il ne faille plus parler de vie à David. Qu’il se tourne tout entier vers la mort, sa promesse autant que son angoisse. Car si David flanche souvent, David Brocourt, lui, ne veut pas mourir et c’est sur cette note que je voudrais terminer ici cette semi confession éprouvante. Il est, pour l’heure, figé dans la contemplation de ténèbres apprivoisées, amies, et l’obstination à refuser la lumière qui finit par passer, craqueler son univers, gagner. Elle gagne toujours.

Il y a diverses façons de briser une lignée maudite. Si ce qu’il dit est vrai, s’il devient dupe de ses coulées dans l’ambre, il choisira de la laisser s’éteindre avec lui, une fois posés tous les témoignages dont il aura la force.

Mais si l’équilibre en toute chose du Ma qui le tient si bien et lui fait créer ces goules terribles autant que nécessaires se renforce, s’unifie, trouve un sens dans le fait de ne pas relever la main, alors je parie pour lui, pythique et désolée, qu’il saura être un jour un artiste accompli et un père exemplaire. Doigt d’honneur définitif à un siècle de matérialistes, stérilisés et démissionnaires.

David B. Deckard, Les mots du Mal. Mes correspondances avec des tueurs, Camion Noir, 2018.

Les mots du Mal David B. Deckard

Illustration de l’article : L’Attente, de David Brocourt

Autres sources :

Le site internet de David Brocourt

Le podcast Ars Moriendi consacré à ce livre

Instagram & Facebook de David Brocourt

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