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André Breton, les masques et le faisceau colossal de forces instinctives

André Breton, les masques et le faisceau colossal de forces instinctives

par Paméla Ramos | 22 juin 2014 | Balades littéraires et retours de lecture, Littératures

Dans son bel ouvrage Les Masques, M. Georges Buraud a été le premier à dégager le sens profond du besoin qui, en tous temps et en tous lieux, a porté l’homme à dérober son visage derrière une figure modelée à l’apparence d’un animal, à l’image d’un ancêtre ou conçue...
Mais ce serait peine perdue que d’en parler à d’autres | Hermann Hesse

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par Paméla Ramos | 20 avril 2014 | Balades littéraires et retours de lecture, Littérature allemande, Littératures

« J’appris à négliger les querelles du monde et à considérer quelle part me revenait de la confusion et de la culpabilité générales… Car on peut toujours redevenir innocent, si l’on reconnaît sa faute et sa souffrance et qu’on les supporte jusqu’au bout au lieu de...
Peter Kingsley, le carrefour de l’Enfer, la disparition & la liberté dans le cadre

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par Paméla Ramos | 12 juin 2013 | Balades littéraires et retours de lecture, Philosophie & idées

« Avec de la chance, vous tomberez, un jour de votre vie, dans une impasse totale, ou, pour le dire autrement, vous arriverez à un carrefour: à droite, c’est l’enfer, à gauche, encore l’enfer, et, en vous retournant, toujours l’enfer. Pas moyen...
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À contre-monde – Pierre Cendors, Archives du vent, L’Invisible dehors et Vie Posthume d’Edward Markham
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Percer les brumes des préjugés – Marion Dapsance, Le bouddhisme des bouddhistes
Au début, le blanc — Kenneth White, En toute candeur
« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu faim » – Jean-René Huguenin, Journal

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À contre-monde <> L'invisible dehors, Archives du vent et Vie posthume d'Edward Markham de Pierre Cendors. Avec deux rentrées littéraires de retard je rattrape cette fable sur une cordée à l'assaut d'un sommet impossible à toucher, que je repose tranquillement page 50 (ce fameux cap que je passe, moi, ou non) sans avoir senti l'ombre d'un début de frémissement d'intérêt. Nouvelles joyeusetés au courrier 🕳🫀 Livres terminés ce mois-ci. La plupart ont déjà leur rapport posté. Les autres viendront. 🕳️ "Un homme vrai n'est ni d'un autre temps, ni d'un autre lieu, il est le centre des choses. Là où il est, là est la nature. Il vous mesure, et tout homme et tout événement." Stevenson vs Thoreau, le choc des petits taons 🕳️ « Impossible quand même de renoncer à l'ambition de ma vie : écrire et vivre d'un seul élan, d'un même mouvement. Devenir le héros de mes romans. C'est, je crois, l'ambition des romantiques (chez les classiques, au contraire, l'œuvre est miraculeusement isolée, protégée des actes de son auteur). » Que Roberto Bolaño me pardonne les considérations qui vont suivre et ne sauraient rendre un reflet fidèle de ce que d'aucuns ouvrant ce livre d'astre inaccessible pourraient s'attendre à lire. C'est que, fidèle à une conception chaotique des rencontres, je n'ai pas commencé par le début, de la même façon que je ne lis jamais les cartels dans les musées, où je ne me rends plus d'ailleurs. Le début serait La Littérature nazie en Amérique, recueil de nouvelles qui ont véritablement lancé sa carrière en prose, lui qui se réclamait poète avant tout. Malade du foie (il en mourra à 50 ans, en 2003) - jeune père, il se convainc de gagner mieux sa vie avec des romans qu'avec des poèmes, ce qui est triste, peut-être souvent faux, mais pas quand on s'appelle Bolaño et qu'on écoute "l'extase" qui rend impossible toute autre espérance de vie. Etoile distante s'embryonne à partir de la fin de La Littérature nazie afin de fournir la matière d'un roman qui, j'en suis la preuve vivante, peut se lire à part : les miroirs littéraires dont Bolaño a toujours été friand, comme inventer des auteurs de références ou des courants littéraires (mention spéciale ici à ses "Ecrivains barbares", ingérant, déféquant et vomissant sur les classiques pour leur plus organique absorption), sa prose frénétique et chargée, comme s'il était aussi pressé de se débarrasser de nous que tenté de nous en ajouter encore afin que l'on ne parte pas les mains vides, tout le jeu mécaniquement intellectuel que cet admirateur de Borges met en place ne nous laisse, admettons-le, que peu de chances, quoi qu'il en soit, de le suivre en toute lucidité. Il faut être un peu apnéiste, n'avoir pas peur de perdre ses appuis dans la descente qui nous fait voir, accélérées, les vies heurtées de ces personnages de poètes étranges. Car ce sont des poètes, oui, ne partez pas. Des poètes tueurs, des poètes possiblement à la solde de l'oppresseur, et d'autres révulsés, qui s'exilent ou se laissent encercler. 🕳 suite en commentaire 🕳 Une bien triste nouvelle me parvient ce matin : Irma Vep est morte hier. Depuis des années, 12 ans, 15 ans peut-être ? Depuis la fondation de sa maison d'édition Le Vampire actif, je suivais les aventures de cette femme que je ne connaissais pas, j'étais rassurée par le retour régulier de ses lectures, de son chat Gouster, de ses péripéties en médiathèque, des évolutions de son carré rouge flamboyant et de notre passion commune pour David Bowie. Au milieu des petits pugilats elle semblait ne jamais s'inquiéter, ne jamais s'en mêler. Elle avait la hauteur de la simplicité, de celles que l'on n'a aucun besoin de forcer. J'aurai toujours une pensée pour elle en écoutant Major Tom. Ground Control to Karine Cnudde : j'espère que la vue est belle. 🖤

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  • « De ne pas être écouté me stimule » – Elias Canetti, Le territoire de l’homme
  • Un amour à ne pas prendre – Patrick Tudoret, Le petit livre de l’amitié
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