Pour poursuivre la route ensemble...
Le voyage qui n’en finit jamais – Ultramarine, de Malcolm Lowry
Dans ce huis-clos, les petites aventures se content en de larges tournants, les anecdotes mythomanes se confondent au vécu, alors qu’Hilliot, pris en grippe par une grande partie de l’équipage, le grand et fier Andy en tête, au menton perdu pendant la guerre, tente moins de s’en faire accepter que > Lire plus
Balthazar dans mon ventre
C’est la force de son ombre qui soutient sa stature. Et le rictus balafre un visage fatigué. Je n’avais jamais vu la puissante majesté d’un vrai désespéré. Et pourtant elle s’incarne dans cette grâce dépitée, forcenée de se taire. On me dit, je l’entends, prose guerrière, culte du héros. Je > Lire plus
Destinée en panne – François Ide, God Bless America
Ce pourrait être un livre de trop, de plus, voire de retard sur l’Amérique blanche à la « destinée manifeste » façon descente d’oxycodone, coïts d’obèses et maillots de bain Trump, une sorte d’énième trash novel où le narrateur éduqué et cynique cabotinerait sur le compte d’une classe sociale si facile à > Lire plus
Rezvani et la somme des confusions croisées
Si nous étions en mesure de percevoir réellement les flèches de l'ultra-sensibilité féminine qui sans relâche nous frappent de tous les côtés à la fois, je crois que nous ne survivrions pas à une telle somme de confusions croisées.
Andreï Kourkov, Les Abeilles grises
Les Abeilles grises est le dixième roman de l’ukrainien de langue russe Andreï Kourkov à avoir été traduit en France (avec aussi son Journal de Maidan, tous aux éditions Liana Levi. A partir du début de la guerre en Ukraine, il ne s'exprimera et n'écrira plus qu'en ukrainien). Un drôle > Lire plus