Tout ici n’est que hautes flammes. Le feu seul traverse le feu. Change-toi donc en torche vive si tu veux courir ce pays. Amant, rebelle débridé, incendie tout ce qui se risque à la rencontre de ta vie ! Brûle la foi avec l’hérésie, le doute avec la certitude, brûle le bien, le mal aussi ! Tout cela n’a plus aucun sens dans le royaume de l’amour !

Ô libertin, sache-le bien, ce n’est pas à toi que je parle, tu n’entends rien à tout cela. Je parle à qui ne triche pas, à qui paie ses dettes comptant, à qui joue s’il le faut sa vie pour un instant miraculeux auprès de l’Ami de son âme.

Farid-ud-Din’Attar, La conférence des oiseaux.

Les paradisiers, Greater Birds of Paradise, sont une beauté gratuite, étourdissante qui s’offre rarement aux yeux de quelques privilégiés, hommes patients et obstinés, à l’écoute de la jungle.

Leurs parades et leurs cris incroyables hypnotisent l’imprudent. Jadis, on croyait que certains vivaient éternellement dans l’air, sans jamais se poser… Voici quelques pièces choisies d’une féérie inoffensive:

Le paradisier du Prince d’Orange

« Le mâle s’évertue à impressionner la femelle avec plusieurs présents de couleur bleue.»

Le paradisier Royal de Nouvelle-Guinée

« Les longues plumes filiformes sont l’arme absolue en matière de séduction. Elles exigent une attention constante pour rester souples et gracieuses. »

Le paradisier festonné

Le paradisier du Prince Albert

Le paradisier grand-émeraude

L’histoire de la passion d’un homme revenu six fois dans les Îles Aru pour le cri du grand-émeraude….

39 espèces de paradisiers  en une vidéo, sur le site remarquable de Cornell Lab of Ornithology : http://www.birdsofparadiseproject.org/

Ma galerie d’oiseaux 

Pour poursuivre la route ensemble...
Désorientation

Walton Goggins est complètement shakespearien, me disais-je en empruntant l’avenue des Champs Elysées dans le mauvais sens. Tragique Shane Vendrell, déchu Boyd Crowder… quarante balais et deux rôles. Et quels deux rôles…j’ai tout pris je n’ai rien laissé et en veux déjà d’autre. Arrivée à Concorde je fus prise d’un > Lire plus

Ashram

Nous avons choisi la vie, nous sommes imprenables.

Au cirque Mange-tes-morts

A l'heure fixe, une voix grille les derniers fusibles pour nous indiquer de prendre nos places, par une guérite découpée dans un camion, trop haute pour qu'on y accède. Un promontoire dessoudé, qui servira à la démonstration ultérieure du dromadaire juvénile, nous est proposé pour nous hisser à la hauteur > Lire plus

Une balade française

« Je commence à en avoir assez de vivre des heures historiques. » Maurice Garçon, Journal, 1944. « Chacun de nos gestes compte. » Slobodan Despot, Le Miel, 2014. Je regarde passer des oiseaux en groupe, au-dessus d’un vaste champ arrêté, à côté d’un arbre. Je ne suis pas arrivée depuis assez longtemps de > Lire plus

GJ Jane I – Un gilet jaune pour se battre, pleurer, crier, tenir

Mettre un gilet, et refuser. Bloquer. Moins marcher, qui apparut plus tard, que camper. Tenir son coin, sa citadelle intérieure et son rond-point, et ponctuellement arrêter la circulation et la frénésie industrielle et commerciale pour que chacun fasse son bilan. Nous montrer, et faire les présentations.

Rues barbares Vol West Paméla Ramos si tous moi non
Rues barbares et loup solitaire

À propos de Rues barbares. Survivre en ville, de Vol West et Piero san Giorgio | « Je salue le courage des forces de l’ordre » serait d’ailleurs, à n’en point douter, la phrase furieusement tendance en ouverture de toutes les soirées de fin d’année parisiennes.