Tout ici n’est que hautes flammes. Le feu seul traverse le feu. Change-toi donc en torche vive si tu veux courir ce pays. Amant, rebelle débridé, incendie tout ce qui se risque à la rencontre de ta vie ! Brûle la foi avec l’hérésie, le doute avec la certitude, brûle le bien, le mal aussi ! Tout cela n’a plus aucun sens dans le royaume de l’amour !

Ô libertin, sache-le bien, ce n’est pas à toi que je parle, tu n’entends rien à tout cela. Je parle à qui ne triche pas, à qui paie ses dettes comptant, à qui joue s’il le faut sa vie pour un instant miraculeux auprès de l’Ami de son âme.

Farid-ud-Din’Attar, La conférence des oiseaux.

Les paradisiers, Greater Birds of Paradise, sont une beauté gratuite, étourdissante qui s’offre rarement aux yeux de quelques privilégiés, hommes patients et obstinés, à l’écoute de la jungle.

Leurs parades et leurs cris incroyables hypnotisent l’imprudent. Jadis, on croyait que certains vivaient éternellement dans l’air, sans jamais se poser… Voici quelques pièces choisies d’une féérie inoffensive:

Le paradisier du Prince d’Orange

« Le mâle s’évertue à impressionner la femelle avec plusieurs présents de couleur bleue.»

Le paradisier Royal de Nouvelle-Guinée

« Les longues plumes filiformes sont l’arme absolue en matière de séduction. Elles exigent une attention constante pour rester souples et gracieuses. »

Le paradisier festonné

Le paradisier du Prince Albert

Le paradisier grand-émeraude

L’histoire de la passion d’un homme revenu six fois dans les Îles Aru pour le cri du grand-émeraude….

39 espèces de paradisiers  en une vidéo, sur le site remarquable de Cornell Lab of Ornithology : http://www.birdsofparadiseproject.org/

Ma galerie d’oiseaux 

Pour poursuivre la route ensemble...
Jihad et Well Being, les deux faces de notre pièce

Il ne faut jamais désespérer d’une civilisation qui cherche à se soigner. Cela signifie que le diagnostic de maladie a été accepté.

Au cirque Mange-tes-morts

A l'heure fixe, une voix grille les derniers fusibles pour nous indiquer de prendre nos places, par une guérite découpée dans un camion, trop haute pour qu'on y accède. Un promontoire dessoudé, qui servira à la démonstration ultérieure du dromadaire juvénile, nous est proposé pour nous hisser à la hauteur > Lire plus

Gunther Anders La haine Paméla Ramos Si tous moi non
La haine, abri antiatomique durable

À propos de La Haine, de Günther Anders | C’en est même devenu tristement pathétique, ces concours de vertu qui demandent à chaque être bien portant de ne pas détester, ou de courir se faire soigner si le symptôme persistait après de multiples rappels à l’ordre passifs-agressifs, chantages affectifs ou > Lire plus

Kertesz journal de Galere
Inflagration | Journal de galère, d’Imre Kertész

Je ne crois pas le journal de Kertész très bien nommé. Il n’exhale pas tant de « galère » que de grand chagrin blanc, refoulé au plus loin, caressant la mort des yeux sans jamais la trouver. Il traduit une tourmente consommée, une tornade de malheur bien plus maîtrisée que celle d’un > Lire plus

« Le secret, c’est de ne jamais accélérer » | Heptanes Fraxion, Ni chagrin d’amour ni combat de reptiles

Il y a quelques mois, bien entouré d'autres, j'ai lu ce poème Ni chagrin d'amour ni combat de reptiles. J'ai pensé me faire tatouer le titre sur le bras, comme une bravade mystérieuse vers des ennemis invisibles et des copains imaginaires. Mais son auteur, l'étrange et magnétique Toulousain de la > Lire plus

Sept auteurs capitaux contre le royaume des imbéciles, 2.

Première partie ici. « Animaux, ô chers aimés, ô cruels, ô mourants ; en train de se débattre, engloutis, digérés et assimilés, prédateurs et pourrissant dans leur sang ; en fuite, rassemblés, solitaires, entrevus, débusqués, traqués, rompus ; incréés, privés de Dieu, abandonnés, dans une vie trompeuse ainsi que des enfants trouvés ! » gémit Elias > Lire plus

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