Ce n’était pourtant pas le moment le plus parfait d’une journée comme on l’entendrait, mais le rosé coulait dans ma gorge, dans mes veines, et j’entrevoyais enfin les possibles.

Bon sang, ma vie m’appartenait, à condition que je sache parfaitement sur quoi elle était fondée.

J’entrepris ce soir là les plus profondes fouilles de mes méandres, incapables de prédire la forme que prendraient tant d’odeurs, de visages, de lieux ainsi déterrés.

Mais j’avais réveillé mes esprits, il appartenait maintenant de les calmer.

J’allais gratter jusqu‘à mes poutres, celles que j’avais encimentées.

 

Pour poursuivre la route ensemble...
Charles Bukowski | comment tout ça finira – Sur l’écriture

Ils croient que je m’en fous, ils croient que je ne ressens rien sous prétexte que mon visage est flétri et que les yeux me sortent de la tête tandis que je parcours le journal hippique une bouteille à la main. Ils ressentent les choses de façon si CHARMANTE, les > Lire plus

Tout se passe toujours sous terre, Dan

Je ne suis pas fière d’écrire ceci. J’aurais voulu des bâtisses solides, je vois des boules de paille s’envoler derrière les vitres sales sur les villes fantômes de pays que je n’ai jamais vus. Parce que je ne veux pas les voir. Parce que l’ensemble détonne. N’est plus possible. Ravale.

bruit du poète
Le bruit du poète

Je venais vérifier un fracassement, comme on souffle un vieux feu de loin, sachant qu’on ne risque plus rien d’une haleine figée par les stupéfiants. Je suis rentrée maintenant, à vol d'oiseau, plus si loin de toi. J’écoute le silence lyrique, celui qui s’écoule en boucles onctueuses sur les places > Lire plus

Ma condition parisienne, ou femme qui lit à moitié hors de ton lit

« Les codes de la péripatéticienne et du vulgaire sont plus que jamais la tendance automne-hiver 2009 », lis-je dans les dernières fulgurantes pages « Mode » du Nouvel Observateur, il y a quelques temps de cela. Et merde. L’inquiétude me prend. Ah bon, cela ne suffisait pas de sortir sans jupe ni pantalon, > Lire plus

GJ Jane I – Un gilet jaune pour se battre, pleurer, crier, tenir

Mettre un gilet, et refuser. Bloquer. Moins marcher, qui apparut plus tard, que camper. Tenir son coin, sa citadelle intérieure et son rond-point, et ponctuellement arrêter la circulation et la frénésie industrielle et commerciale pour que chacun fasse son bilan. Nous montrer, et faire les présentations.

« La vie n’est pas un problème à résoudre » – Georges Bernanos, La Révolte de l’esprit

On voit ainsi beaucoup de malheureux passer d’une opinion à une autre, et nous nous apercevons vite qu’ils n’ont fait que changer de fauteuil : la seule chose qu’ils ne savent pas faire, c’est de se tenir debout.

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